Le 10 Mai 2000, Java sortait son premier album « Hawaï » et inventait un nouveau genre musical : Le rap musette.
A la manière des rappeurs américains qui samplaient des disques de soul ou de jazz, JAVA fut le premier groupe à mélanger l’accordéon musette avec le rap. Textes écrits au cordeau, flow n’ayant rien à envier aux rappeurs de l’époque, arrangements très aboutis, humour ravageur, groove hypnotique, « Hawaï » allait marquer son époque et toute une génération. Il est aujourd’hui considéré comme un classique. S’en suivront un album live en 2001 « Java sur Seine » , puis deux albums studios « Safari Croisière » 2004 et « Maudits Français » 2009.
Durant toute cette période, Java écumera les salles, les festivals de France et du monde entier se forgeant la réputation de « bête de scène ». Fixi (accordéon), Pépouse Man (basse), Alexis Bossard (batterie) et R.Wan ne battent pas l’estrade, ils l’enflamment.
En 2010, Java tire le rideau. Fixi formera un duo avec la chanteur jamaicain Winston Mc Anuff (3 albums studio), il créera l’ultra-bal, accompagnera Tony Allen. Alexis après avoir tourné avec De la soul et Benjamin Clémentine rejoindra Pepouseman (co-fondateur du studio Music Unit ), au sein du groupe La Canaille. Quant à R.Wan, il se lancera dans une carrière solo (5 albums à ce jour) et montera le groupe Soviet Suprem.
Après un silence de plus de dix ans, nos quatre compères décident de remonter sur scène. Non pas, pour jouer la corde nostalgique mais parce qu’ils ont encore beaucoup de choses à dire. Enrichi des différentes expériences des membres du groupe, JAVA est comme le vin, il vieillit bien et s’apprête à délivrer un cru millésimé 20 ans d’âge sur tous les festivals de l’été 2021.
Le cocktail « sex, accordéon et alcool » devrait faire des étincelles, et ça, c’est pas de la menthe à l’eau !